Le Gros Peuplier

Accueil > Nos lubies > Théatre et films > 3 ans de théatre (1)

3 ans de théatre (1)

lundi 14 août 2006, par Hubert

 

Nous avons la chance
d’aller souvent au théâtre grâce à des
invitations

 

Voilà les
pièces que nous avons vues depuis trois ans<span
style='mso-spacerun:yes'> 
avec nos appréciations

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>Jeux de scène une
comédie de Victor Haïm

Théâtre
Lucernaire

La pièce la plus brillante de Victor Haïm ... qui lui a valu le "Molière" du meilleur auteur francophone vivant en 2002.

Hortense, star du petit
écran, va jouer la pièce de <st1:PersonName
ProductID="la c←l│bre Gertrude" w:st="on">la
célèbre Gertrude, admirée pour ses
romans et ses essais. Evénement considérable et attendu. C’est leur
première répétition.

La pièce de Gertrude est-elle le chef d’oeuvre du siècle ou une
cuistrerie pour épater le bourgeois ? Hortense saura-t-elle
interpréter ce rôle profond et difficile, est-elle seulement en
mesure de le comprendre ?

A partir de cruautés distillées avec humour, en passant par des
moments de parfaite harmonie, pour finir par d’énormes vacheries
impossibles à entendre sans y perdre sa dignité, le dialogue
mêle en un cocktail détonnant tout ce que deux femmes qui s’aiment
et se détestent peuvent déverser dans la passion bouillonnante de
leur ego.

 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
Excellent jeu d’actrices, portrait grinçant de la
mégalomanie des acteurs connus et des auteurs, l’auteur doit bien
connaître ce monde là.

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>Une vie bouleversée <span
class=SpellE>Etty Hillesum

Théâtre
de la Huchette

Hollande <st1:metricconverter
ProductID="1941. L" w:st="on">1941. L’armée
allemande occupe le pays. Les persécutions antisémites s’<span
class=SpellE>intensifïent
. Etty <span
class=SpellE>Hillesum, une jeune femme juive, tient un journal et y
relate son cheminement intérieur, tandis que l’étau de
l’oppression se referme sur elle et ceux qui l’entourent. Elle nous laisse un
document remarquable de lucidité, d’amour et de sagesse, et nous <span
class=SpellE>confïrme qu’il est possible d’être
profondément heureux en faisant le choix de la vie dans un monde en
proie à la haine et la souffrance.

 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
très dur, une période que nos parents ont connus. Toujours la
même interrogation comment cela a-t-il été possible ?

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>Le tour du monde en 80 jours

Théâtre
Lucernaire

Une comédie burlesque...

En 1872, le très
Britannique Phileas Fogg et son valet, Passepartout, un Français aussi
râleur que généreux, lancent un pari insensé : faire
le tour du monde en 80 jours ! Un road-movie de folie
où se côtoient une princesse Indienne en détresse, un
chinois fumeur d’opium, Jack le plus grand looser de l’Ouest et l’inspecteur de
police le plus nul de toutes les séries allemandes. Fogg gagnera-t-il
son pari ? Et surtout, obtiendra-t-il le tarif 12-25 ans pour ses nombreux
déplacements ?

Auteur : Jules Verne
Artistes : Yan Mercoeur, Gilles-Vincent
Kapps, Alexandre Guilbault,
Romain Canard, Elisa Sergent ou Réjane Lefoul
Metteur en scène : Sébastien Azzopardi

<span
style='font-family:Arial'> 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
très drôle, très pétillant, de beau décors,
à voir.

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>Do, mi, sol, do !<span
style='mso-tab-count:1'> Paul
Géraldy

Théâtre <span
class=SpellE>Silvia
Monfort

mso-border-alt:none windowtext 0cm;padding:0cm'>Le thème de la
pièce ? Un couple légitime, un couple illégitime, se
croisent, c’est léger, fin, drôle, on l’a
comparé à Marivaux, j’ai surtout pensé à
Guitry !
Michel attend Gabrielle, sa maîtresse, dans un salon de thé, elle
arrive, il est très amoureux, mais pas libre ! De toutes façons
il ne compte pas divorcer, ça ne se fait pas il a des principes ! Ils se
quittent, lui doit retourner au ministère, elle doit passer un coup de
fil. Arrive André, même scénario, à peu près
même dialogues, il attend sa maîtresse, Jacqueline. Gabrielle
apparaît, elle reconnaît son ex-mari, très émus
l’un et l’autre, bons amis, ils discutent, André avoue
qu’il est amoureux d’une jeune femme, et tout en lui faisant son
portrait, Gabrielle se rend compte qu’il s’agit de la femme de
Michel !
Gabrielle prend congé d’André, Jacqueline entre en
scène, en fait, elle ne souhaite qu’une chose sa vie tranquille
entre mari et amant ! le rêve ! Il
s’ensuit donc des situations savoureuses, de fins dialogues, une bonne
pièce légère avec un zeste de cynisme, sur la situation
des couples, la situation des femmes de l’entre-deux guerres.

Les comédiens sont très bien mis en scène par Régis
Santon, j’ai quelques réserves sur le jeu de Camille Cottin
– qui est excellente dans le rôle de Jacqueline – mais qui
dérape dans le ton gouailleur qui ne convient pas au personnage. Mais ne
boudons pas notre plaisir, les comédiens sont servis par un texte, les
décors sont beaux, ainsi que les costumes, ah les robes de ces dames !!!
<span
style='font-family:Arial'>

 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
Reprends le thème du Vaudeville sous un angle différent, on a
passé un bon moment.

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>L’illusion comique Corneille

Théâtre de
Poche

Descriptif : <span
style='font-family:Arial;color:black'>Un jeune aventurier se retrouve au
service d’un extravagant. Sous couvert de servir les amours de son
maître, il courtise Isabelle en trouvant sa suivante tout aussi à
son goût. On s’aime, on se trahit, on en meurt, on en rit ! Mais si cette
intrigue en dévoilait une autre... Corneille s’amuse ici à nous
tromper jusqu’au bout.<span
style='font-family:Arial'>

<span
style='font-family:Arial'> 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
La mère recherche son fils, celui çi va
lui donner une autre vision de la carrière de comédien et
Corneille veut nous donner une autre idée du théâtre.
Encore très contemporain pour un auteur classique. <span
style='color:black'>

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>A <st1:PersonName
ProductID="la renverse Michel Vinaver" w:st="on"><st1:PersonName
ProductID="la renverse Michel" w:st="on">la renverse Michel <span
class=SpellE>Vinaver

Théâtre <span
class=SpellE>Artistic
Athevains

color:black'>Bronzex
est une entreprise florissante dont la crème solaire star Mi Fa Sol
caracole en tête de gondoles. En pleine phase 2 de développement
du produit, tandis que les équipes marketing s’épuisent en
sessions de brainstorming, c’est le coup dur :
Bénédicte de Bourbon-Baugency, figure
people atteinte d’un mélanome malin, part en croisade contre les
méfaits de l’exposition au soleil. Chaque samedi, sur Antenne 2,
elle s’entretient avec un journaliste sur l’évolution de sa
maladie. Fatalement, les ventes chutent chez Bronzex
et les actionnaires principaux, sur un autre fuseau horaire, regardent de loin
les déboires de cette petite entreprise française, pion parmi
tant d’autres sur l’échiquier de leurs capitaux.

background:white'>Théâtre
en rond

Dans un dispositif bi frontal complété de quelques fauteuils sur
les côtés, le public entoure l’aire de jeu, et les vingt
comédiens sont dispersés parmi les spectateurs sur les
sièges des premiers rangs. Au centre, une table ronde figure
tantôt une salle de réunion tantôt le bureau de l’un
quelconque des protagonistes. Trois cubes
parallélépipédiques sont les lieux interchangeables de
l’usine, des studios de télévision, et des bureaux de la maison
mère aux Etats-Unis. Enfin, une fontaine à eau minérale
marque clairement le monde des affaires - on sentirait presque le souffle de la
climatisation.

background:white'>Tourbillon
sonore

Les situations se jouent par bribes : échanges d’impressions
au détour d’un couloir, fragments de manigances de bureau, de
réunions d’information, extraits d’émission de
télévision, commentaires laconiques des big
boss américains... Parfois, une simple remarque, de ci de là.
Pratiquement en permanence, en tout cas jusqu’au moment où elles
débrayent, les travailleuses à la chaîne
répètent les mêmes gestes, silencieusement. Les instants,
les mots, les personnages s’entrecroisent, s’entrechoquent, dans un
ballet aussi peu reposant qu’une journée de travail. La
réussite de cette pièce réside en grande partie dans le
tourbillon sonore dans lequel est plongé le spectateur.

background:white'>Conflits
sociaux

On est assez impressionné par le Vinaver
visionnaire qui, déjà il y a plus de vingt-cinq ans, devinait
l’avènement et les ravages de la
télé-réalité (la jeune femme qui témoigne de
sa maladie semaine après semaine et les conséquences
économiques d’une telle émission). On est moins convaincu
par l’efficacité du message véhiculé : porter
le monde de l’entreprise si fidèlement dans une salle de
théâtre n’apporte d’éclairage fulgurant ni sur
les rapports sociaux qui s’y jouent ni sur l’actualité économique...

background:white'>Le monde de
l’entreprise

Il y a malgré tout deux choses qui pourront faire réagir le
spectateur qui verra le spectacle un soir au sortir du bureau :
d’une part, en cette période de conflit des intermittents
renaissant, il ne manquera pas de noter que les costumes des comédiens
et les tailleurs des comédiennes ne sont pas de très bonne
facture, preuve indéniable du manque de moyens dans le domaine du
spectacle vivant. D’autre part, il sera très amusé de
retrouver ce monde ancien, celui dans lequel Vinaver
était PDG de Gillette, époque barbare
où les secrétaires prenaient les messages en sténo et les
transmettaient par... télex !

color:black'> 

 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
surprenante mise en scène et acteurs parmi les spectateurs. Le
thème est toujours d’actualité et pour qui connaît
l’entreprise, à peine caricaturé.

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>Samuel dans l’île<span
style='mso-tab-count:1'> JC <span
class=SpellE>Deret Breitman

Théâtre Le <span
class=SpellE>Finanbule

Le sujet :
En 1945 sur une île, un vieux juif, médecin, botaniste,
rêvant de Prix Nobel. Sur cette même île, un jeune lieutenant
aviateur allemand, qui vient de se cracher et qui transportait un dignitaire du
Reich. Gunther et Samuel se retrouvent face à face : l’un est <span
class=GramE>vieux ,
l’autre jeune. L’un est juif ,
l’autre allemand. L’un est la victime, l’autre le bourreau.....
(Durée 1h40)

 

Plaisir et émotion : Arial'>
Que dire d’une pièce qui a procuré une heure quarante de
plaisir et d’émotion, mêlant humour, tendresse, rires,
dérision, sur fond historique marquant par sa cruauté.
Sans jamais devenir pathétique, Jean-Claude Deret
Breitman (père de Zabou)
a écrit une pièce sensible, fine, délicate comme un voile
que l’on soulève sur un morceau du passé qui a
laissé des traces indélébiles.
Admirable en tant qu’auteur, il l’est aussi en tant
qu’acteur, en incarnant un vieux chercheur juif, important aux yeux de la
science, placé par les alliés sur une île pour le
protéger. Il vibre de toute l’intelligence affectueuse d’un
homme qui vit parce qu’il n’a pas d’autre choix et qui trouve
encore une joie dans sa solitude.
Son complice, qui campe l’aviateur allemand qui s’échoue
cette même île quelques temps avant la fin de la guerre est lui
aussi excellent. Un peu caricatural au début, mais tellement expressif
dans son rôle de jeune homme monolithique dans sa vision du monde.
Accompagnés par un violon qui intervient brièvement mais de
façon tour à tour si poignante ou si cocasse, ces deux hommes
nous offre un moment d’humanisme rare.
A voir absolument et sans craindre d’y venir avec des adolescents.

 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
Magnifique, j’ai envie de le revoir et c’est très rare
(Brigitte)

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>La mouette de Anton Tchekhov<span
style='mso-tab-count:1'> 

Théâtre
Mouffetard

Tchékhov, dans <st1:PersonName
ProductID="La Mouette" w:st="on">La Mouette, confronte deux
couples et leurs désillusions, deux générations et le
théâtre. Deux façons de vivre, de rêver ou d’en
mourir. Plusieurs thèmes se croisent.
Les personnages sont tous en quête d’un idéal qui le plus souvent
n’advient pas. Ils attendent quelque chose qui n’arrive pas, ou alors ils se
projettent dans un futur impossible. Treplev
s’interroge à propos du théâtre, il ressent
l’inutilité de chercher absolument des "formes nouvelles", il
refuse les conventions, le convenu, il réfléchit à
l’inutilité de cette recherche, l’essentiel étant de
s’épancher librement.

Nina, la Mouette,
accompagne Tréplev dans sa quête
formelle avant de se laisser séduire par Trigorine,
et de partir avec lui. Deux ans durant, elle traverse auprès de lui des
mondes inconnus, elle vit, en quelque sorte, une existence entière.
Alors que, pendant les trois premiers actes, elle se laisse dominer par la
cruauté d’Arkadina, elle finit par faire
entendre ce que, jusque-là, on l’a empêché de dire.

Le spectacle se déroule dans une époque
indéterminée, les temps se rejoignent dans le mal de vivre des
personnages. "La ponctuation préférée de
Tchékhov, ce sont les points de suspension, il les confie aux
comédiens comme un espace de rêve.

 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
Pas mal, mais difficile d’accrocher de temps en temps.

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>Mariages Gogol et Tchékhov

Théâtre <span
class=SpellE>Artistic
Athevains

M<span
style='font-family:Arial'>ariages à w:st="on">la Russe sur la scène de l’<span
class=SpellE>Artistic Athévains.

Gogol et Tchékhov
épinglent avec piquant les traditions matrimoniales de leur temps et
dénoncent les simagrées de cérémonies et les
petites hypocrisies… Deux textes satiriques liés par Anne-Marie <span
class=SpellE>Lazarini
pour le meilleur et pour le rire…

Gogol et Tchékhov ne
se sont pas connus mais se seraient certainement compris. Le pari était
risqué de mettre bout à bout deux textes écrits à
cinquante ans de différence. Et pourtant il est réussi. Pas
d’incohérence entre les deux parties de <st1:PersonName
ProductID="la pièce. Une" w:st="on">la pièce. Une
unité de ton qui ne crée pas de rupture entre les deux auteurs.
La critique du mariage y est aussi acérée chez Gogol que chez
Tchékhov. Un jugement sans concession mâtiné d’une
ironie mordante qui fait de Mariage(s) une pièce réussie.
L’occasion aussi de redécouvrir le talent de deux auteurs à
travers des textes trop peu connus.

Dans Hyménée, Gogol s’attaque aux marieuses qui
entreprenaient d’arranger les mariages comme une recette de cuisine
expérimentale. Une jeune fille qui veut faire à tout prix un
mariage réussi fait appel à une vieille marieuse qui rameute une
pléiade de prétendants. Elle n’a que l’embarras du
choix et un mot à dire mais l’indécision la paralyse de
peur de louper un bon parti. Des personnages parfois un peu caricaturés
dans un semblant de vaudeville qui tourne à <st1:PersonName
ProductID="la farce. Le" w:st="on">la farce. Le texte est
savoureux et les comédiens s’amusent à alourdir sans
excès les traits de caractère des protagonistes de Gogol. Le
rythme entretenu par des répliques mordantes tombe d’un coup au
début de la deuxième partie pour créer un décalage
qui peut dérouter le public. Mais très vite, <st1:PersonName
ProductID="La Noce" w:st="on">La Noce de Tchekhov trouve sa
place et relance l’intérêt du spectateur. L’auteur
dépeint avec férocité la cérémonie
faussement collée montée de boutiquiers où la mère
n’hésite pas à louer un général pour donner
une caution à la qualité du mariage. Une cène matrimoniale
qui se termine en débandade.

La mise en scène classique donne la priorité au texte qui se
suffit à lui seul. Les comédiens, un peu plus bridés dans Hyménée,
se laissent davantage aller dans l’exubérance de <st1:PersonName
ProductID="La Noce. Malgr←" w:st="on">La Noce. Malgré
des références tombées en désuétude, le
texte reste finalement d’une belle modernité qui ne peut que faire
dire « oui » à ce Mariage(s) arrangé…

Ange Lise (rédactrice pour le
site Quiproquo)

 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
Pas mal mais un peu hors du temps pour nous.

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>La mère confidente<span
style='mso-spacerun:yes'> De Marivaux

Théâtre 14

 

Etrange découverte
que la naissance d’une amitié féminine fondée sur la
confidence d’une fille à sa mère. Mais est-il possible d’allier
confiance et direction de conscience ? Peut-on rester mère et
devenir amie ? Comment diriger sans tyranniser ?

Dans cette comédie
qui, sans appeler nécessairement les larmes, serre le cœur dans le
pressentiment du sublime, nous restons néanmoins dans le pacte du rire
avec Lubin et Ergaste qui y injectent énergie
comique et fantaisie.

Jean-Paul <span
class=SpellE>Bazziconi

Notre
avis
 : Belle dialectique et questionnement intéressant.<span
style='font-size:7.0pt;font-family:Verdana;color:black'>

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>Les révérends de <span
class=SpellE>Slawomir Werler

Théâtre du
Palais-Royal

color:black'> 

Dans une petite bourgade de
Nouvelle-Angleterre, la communauté des fidèles attend son nouveau
révérend. Mais deux candidats insolites se présentent : le
Révérend Bloom , un juif converti, et le
Révérend Burton, une femme , ce qui ne manque pas d’agiter
cette petite société vertueuse et bigote. Les surprises sont
encore à venir quand les deux révérends devinent que
derrière ces gens de bien se dissimulent une organisation crapuleuse et
dévoyée aux intentions inavouables…

<span
style='font-family:Arial'> 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
Très bien et drôle.

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>Le charlatan

Théâtre du
Palais-Royal

 

Quand deux escrocs se
rencontrent, qu’est-ce qu’ils se racontent ? des
histoires d’escrocs, bien sûr ! Albert et <a
href="http://www.evene.fr/tout/emile">Emile
n’échappent pas à w:st="on">la règle. Les malheurs de nos deux
compères vous feront hurler de rire. Une comédie de <a
href="http://www.evene.fr/tout/robert-lamoureux">Robert
Lamoureux
. Mise en scène de <a
href="http://www.evene.fr/tout/francis-joffo">Francis
Joffo
. Avec <a
href="http://www.evene.fr/tout/michel-roux">Michel
Roux
et <a
href="http://www.evene.fr/celebre/biographie/jacques-balutin-15879.php"><span
style='color:windowtext'>Jacques Balutin.

 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
Assez boulevard mais drôle
<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'> none'> 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>Les Nonnes

Théâtre Poche
Montparnasse

 

Ces Nonnes sont-elles des
brigands des Caraïbes du XVIII ème
siècle déguisés ? Les Pieds- Nickelés ? Les Marx <span
class=SpellE>Brothers
 ? En tout cas, ce sont des nonnes, de vraies
nonnes, qui vivent et agissent comme telles. Au détail près :
elles ont du poil aux pattes.

«  Superbe, baroque,
c’est dément dés le départ. On se rend, cerné
qu’on est, mais cerné par qui, par quoi ? Qui sont cette
Mère Supérieure et ses deux nonnes en costumes ad hoc
instrumentalisées par ce mystificateur d’Edouardo
Manet , Cubain de naissance, Français de
choix et d’adoption, auteur de combien de pièces, il est
l’héritier caraïbe de Cervantès, de ses obnubilations
plutôt avec moulins. Chez lui il y a aussi des carrosses du Saint
Sacrement qui roulent en coulisses, escortés de ce qu’il
faut de dérision, de dénonciation de la barbarie ordinaire ,
l’homme asservi à l’homme ne peut en réchapper que si ...
Vous raconter l’histoire ? Si le théâtre existe
c’est pour que de telles aventures se situent confortablement entre conte
et farce . Décor inventif : une cave
pléthorique et ses objets indispensables, mais c’est tellement <span
class=GramE>beau . Les nonnes voient arriver une <span
class=SpellE>senora, plus belle que belle, sublime, iconesque,
avec parcours initiatique à la clef, elle aussi. Pourquoi les 
rejoint-elle ,devient-elle l’otage de ces fausses nonnes, qu’ont
ils (elles) en commun, traverseront-ils ensemble la mer ou d’autres mers,
ces symboles de la transgression, de la libération d’une tyrannie
parmi d’autres, pourquoi la mère supérieure
finit-elle par liquider la nonne muette ? Où est le tragique,
où est le grotesque, où sommes-nous ? Au
théâtre, et sacrément. »

Marie
Ordinis
- 22 février 2005

Notre
avis
 : Surprenant et
drôle

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>Fleurs et affinités

Théâtre de <st1:PersonName
ProductID="la Huchette" w:st="on">la Huchette

 

Delphine et Alain
reçoivent leurs amis Béatrice et Olivier. Cette soirée,
unique et pourtant si familière, entraînera une grande dose de
fantaisie, une certaine nostalgie du temps qui passe, quelques traces d’absolu
qui feront de cette rencontre une singulière comédie

 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
Bien

 

<span
style='font-size:14.0pt;font-family:Arial'>La controverse du hublot de <span
class=SpellE>babord

Théâtre de <st1:PersonName
ProductID="la Huchette" w:st="on">la Huchette

Une
pièce de Robert Georges E. Emion mise en
scène par Nicolas Bataille –

 

Cette pièce absurde,
burlesque, caustique, lyrique, poétique et d’un humour noir cocasse sur
la relativité des choses, où l’envers ressemble tant à
l’endroit, comme la gauche et la droite, bâbord et tribord d’un bateau
perdu, met en scène un capitaine et son second qui cherchent en vain
à sortir d’un masque de brume où tout est rien ou l’inverse<span
style='color:black'>.

 

<span
style='font-family:Arial'>Notre avis
 :
Un peu déroutant