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Les familles recomposées

dimanche 20 août 2006, par Brigitte

FAMILLES RECOMPOSEES

C’est un constat, il y en a de plus en plus.

On ne se marie plus pour le meilleur et pour le pire.

Quand la crise est là, l’affronter ou s’en aller, c’est la 2è solution qui l’emporte.

Certains auront sans doute patienté, tenté d’enrayer la crise, apporté diverses solutions de fortune...rares sont ceux qui en sortent vainqueurs, sans rancœur, plus forts et plus aimants.
Il y a ceux qui ne se séparent pas mais qui ne partagent plus qu’habitudes, confort et bonne conscience.
Les autres, qui s’en sont allés, ont vécu le bouleversement de la séparation, et y ont entraîné leurs enfants.
Réorganisation, paupérisation, travail de deuil, culpabilité....Ils ont navigué comme ils le pouvaient, seul, ou accompagné.

Accompagné par un nouveau conjoint, cela paraît plus aisé.....
Mieux vaut pourtant attendre que le deuil soit fait, que les enfants aient pu sympathiser avec le nouveau venu.
Trop attendre n’est pas souhaitable non plus, les enfants pouvant s’insurger contre un nouveau changement, chacun ayant pris des habitudes de célibataire, il peut être difficile d’y renoncer.

Le succès à « recomposer » une famille de façon harmonieuse dépend beaucoup des similitudes de situations.

Que chacun ait effectué un travail de deuil et tiré l’enseignement de la séparation précédente.
Que chacun soit motivé par ce nouvel engagement., porté par ce nouvel amour.
Que les revenus et les charges soient à peu près équivalents.
Que la situation de famille soit ressemblante

Ainsi les nouveaux conjoints qui décident de partager un toit, pouvant tous 2 contribuer aux charges du ménage, ayant tous 2 des enfants à élever ( ou étant tous 2 dégagés d’obligations familiales), ayant la même disponibilité, ont plus de chances de bien mener leur projet de vie commune que :

Le couple dont les disparités s’accumulent :
• L’un travaille et est absent 12 heures par jour, l’autre a cessé toute activité professionnelle, profitant de sa disponibilité pour se livrer à ses activités favorites..
• L’un a plusieurs enfants à charge, l’autre est dégagé des obligations familiales.
• L’un est economiquement plus faible que l’autre
La disparité avec l’ex-conjoint peut aussi nourrir la culpabilité, ainsi celui qui partage une nouvelle vie de couple alors que l’ex demeure célibataire.

Ce sont là des réflexions devant lesquelles j’attends des réactions.